9.02.2009

La pièce Infuse du Maître.

LCF règne en maître sur ses textes et nul ne pourrait prétendre qu'il ne lui appartiennent pas.


Un rêve imaginé.

Il lui demanda s'il ne fallait pas mieux vivre. Ce à quoi elle répondit, que le temps passé ne signifiait plus autant que ce qu'elle comptait construire. Elle prit un instant à elle, puis se leva et fit couler de l'eau dans un verre, afin de se désaltérer.
Jamais il n'y eût de gestes aussi familier que ceux qu'elle ne fit pas sans y penser.
Un oiseau s'envola.
« Mais c'est espace n'est-il pas relativement clos ? » demanda-t-il.
L'évidence même de la réponse n'eût pas autant de charme que celui de la plaisanterie.
Elle imagina, de ces amies ou voisines fermant les yeux et pensive au néant oubliant ce qui était, ensuite vint l'interrogation de savoir pourquoi il eût posé cette question.
La honte aurait pris place dans un esprit vain, vide de toute création, et malgré le temps qui ne cessait de fuir, elle pris soin de déplisser sa robe d'été.
Le lendemain, elle n'avait pour seul souvenir que celui de sa robe blanche et de rouge fleurie qui l'avait emporté comme l'oiseau s'était envolé.
Sans raison apparente, les choses n'étaient plus ce qu'elles étaient, et même si le temps efface ce qui nous paraît, l'exactitude de ce qui fût la journée passée ne pouvait être oublié.
Aucune souffrance ne peut effacer les souvenirs qu'ils soient pénibles ou déjà oubliés. Mais il sera toujours certain que ce qui reste à son esprit n'est pas descriptible.
La terre trembla, les vents hurlaient, les eaux se déchainaient; la chaleur insupportable se reflètait dans les glaces qui fondaient. Les parfums coulaient et la peau douce comme un orage en été quand il n'y eût plus que l'air frais pour caresse. Les cheveux courraient le long de ses hanches et de son dos.
En tout cas, c'était un jour où le vent cajolait les âmes qu'il aimait et sans même dire un mot, il pris soin de préparer ce qu'il attendait de ses idées.

L'idylle.

Quand tendresse fût permanente, et qu'il n'y eût aucun regret, les animaux de la forêt vivaient en paix. Les oiseaux chantaient et les dains riaient, les corbeaux, sages et noirs, expliquaient; les simples n'y comprennent rien, ils n'ont pour âmes que d'achever, sans quoi ils n'auraient aucune certitude. Ce qui étend les choses au temps n'est pas ce qui se termine, mais ce qui l'oublit et le construit.

L'humour.

Le grand singe ne se cachait pas, sans quoi il n'aurait pas eu autant d'apparence, bien qu'il fût gigantesque !
Mais les lutins bienveillants de la forêt murmuraient et puis vint une idée, et tous se mirent à rire...
Et alors comme ça..., Ah! Ah! Ah!, et puis comme ci, Hi! Hi! Hi!, et puis de toute façon on vaincra !
Le grand singe fût terrassé, balayé.
Non sans mal, il prît soin de lui, enfin, car il eût oublié ce qui n'était pas de droit, et qu'alors les oiseaux se remirent à chanter.

Les étoiles.

La vie stellaire requiert énormément de sagesse, nombreux sont ceux ou celles qui y pensent pour ceux qui n'y peuvent, et quand vient la surprise que ceux-là mêmes puissent enfanter ce que tous d'entre-eux ou d'entre-elles ont rêver, alors c'est une joie cosmique, qui envahit tout l'espace et même celui du vide.

Les cartes.

La route est longue et fatiguante, le temps d'arriver jusque là-bas, on aura perdu tout espoir.
« Attends, ceci est une carte, et avec nous pourrons prendre le chemin le plus court.»
La nuit était noire, et le temps se faisait froid. Les grenouilles s'entendaient à seulement quelques dizaines de là.

Le temps.

Comme je lui dis précédement, j'avais tout mon temps.
Comme s'il n'était pas possible de faire autrement.
De toute façon, l'oubli ne nous a jamais oublié !
Rien ne se perd, facile à dire, quand on ne joue pas.
Le salut viendra à temps.

La neige.

Pour être sérieux, c'est que de l'eau plus ou moins refroidie.
En somme, même si les cristaux de neige ont une forme fascinante, il ne s'agit tout au plus que matière à en faire des bonhommes rigolos avec des nez de carottes et des chapeaux d'éventails...
La neige est en apparence douce et de couleur pure, ou alors le choix des couleurs est criticable, ou bien qu'on aît oublié qu'elle fût froide.
Bien d'êtres humains en rêvent constamment, bien de jeunes enfants s'y amusent sans se soucier de ce que leur mère en pense.

Le soleil.

Pauvre est celui qui ne se chauffe pas aux rayons du soleil sur terre.
On sait que la température du corps des félins, en l'occurence des chats, et plus précisément mes chattes favorites, avoisine les 38°C. Jamais je n'ai autant pensé à Elsa, agée et fatiguée, qui se réchauffait sur le ciment chaud en plein été. J'avais beau lui proposer le carrelage frais de la cuisine, elle préfèrait boire de l'eau fraîche. Il faut noter toutefois, qu'elle se plaisait à s'allonger sur mon torse, tout en ronronnant !

Les tendances.

Bien que les chats soient plus difficiles à entrainer, un de mes chats, blanc et gris, n'eût aucune peine à réussir ce qui importait à son esprit tel qu'il ne fût, sans être altéré d'autre chose que par le sujet en question.

Les oiseaux.

Il n'y a rien à en dire. Ils ont la capacité de se faire entendre. Peut-être pensons-nous qu'il est cruel de penser une telle chose, mais c'est certainement à cause de l'oubli.

J'ai entendu dire, que certaines personnes ayant vécu, il y a fort longtemps, environ quelques centaines d'années à ce jour, se firent alliés de ces êtres somptueux, que certains n'ont pas d'autres désirs que de les faire fuir.
Il faut savoir, au pire se rappeller dans les pires doutes, que les corbeaux jouent le rôle des sages, et que leur alliance à d'autres oiseaux plus gros leur permet d'être accepté dans les groupes restreints que forment les moineaux et autres petits volatiles toujours joyeux et peut-être riants voire moqueurs. En tout cas, j'ai appris beaucoup grâce à mes amies les chattes, et même lorsque les tensions se faisaient lourdes, les chattes plus sages alors, laissaient leur indépendance pour un équilibre qui se faisait oublié.
Les oiseaux peuvent être des alliés remarquables, et même au delà de toute espérance. Ils sont honnètes et leur esprit est ou se forge dans une conformité qui ne vaccile que de très peu alors lorsqu'ils réalisent les plus étonnantes des figures.

Les parasites.

Il y a toujours à apprendre de tout, et peut-être que même ces sales mouches..., non, à vrai dire, les mouches ne sont que des insectes dédiés au traitement des excrémentations et autres défécations.
Un exemple de notre société ultra-consommatrice et relatif aux excrémentations des individus, est bien sûr le montont faramineux de merdes voire de merde produit chaque année. Sans ces saletés de bestioles nous crouleriont dans la pire des boues.
En revanche, leur comportement est à l'évidence altéré par des phénomènes extérieurs qui les dévient de leur destinée. Tout comme la vache prédestinée à user de sa particularité génétique gastrique, les mouches, et il est important de le répéter, sont dédiées à la merde.

Les soupçons.

Le poids signifié par l'image de la balance au sujet de la justice, et les expressions bien françaises comme « les soupçons pèsent sur vous» ou «l'air est lourd» est toujours censé donner une image à ce que l'on décrit, sans quoi, ou peut-être seulement certains le pensent, certains ne seraient pas capables de comprendre.
Il me vient à l'esprit la chanson célèbre, « fait comme l'oiseau... ».
En fait, c'est pas que je chante pour le plaisir, c'est, et je ne sais pas si certaines personnes en font autant ou ont cet esprit de fredonner un air qui leur plaît, mais parfois, il vient des airs de musiques qui paraissent inexpliqué, et seuls ceux qui ont bonne mémoire ont la chance de pouvoir se souvenir de ce qui apparaît alors à leur esprit, un questionnement.
...
C'est ce qui précisément fait défaut parfois au gens qui malgré leur bonne volonté, on toujours eu tort, quelques en soient les issues, ou même sans rien changer à ce qu'ils ont crû devoir subir, qui se remarque chez celui qui a forte personnalité.

La joie.

Je ne disserterai pas sur ce qu'est la joie, mais il est des souvenirs qui n'hantent pas.
Ces mêmes désirs à chaque fois accomplis à nouveau et sans cesse, toujours plus beaux ou plus tendres, sans cesse réussis, à jamais, ne cessent de procurer cette joie sans la vieillir, sans la mettre en doute même s'il est toujours bien-heureux d'y réfléchir.

Inspiration.

Beaucoup se demandent et chacun s'interroge, et même si l'évidence apparaît, ils ont tôt fait d'oublier ce qui les avaient inspiré. C'est pourquoi le chant permanent des geais et autres amis des forêts est de bonne augure quand ce qui est de se souvenir de ce qui fait ce que l'on est.

L'empressement.

Chacun sait qu'il n'y a point de fin que celle qu'on attendait sinon que d'être suffisament empôté pour aboutir à ce qui n'était pas prévu !
Et alors, on ne dit jamais suffisament que le temps n'existe que pour ceux qui se pressent, ni qu'il n'échappe qu'à ceux qui ont trop rêvassé.
Les produits et autres productions sont soumis à ce qui ne se compte plus d'ailleurs sinon que dans l'oubli de l'oubli qui en découle.

Le hasard.

L'intelligence qui naît du hasard.
Les circonstances étant favorables.
Nul ne pensait qu'il eût recours à celui-ci,
Sinon sans dire qu'ils ne pensaient que par accident !
C'est sans compter que d'y penser est plutôt fortuit...
Dans la mesure que personne n'y penserait,
Et lorsqu'ils y pensèrent enfin,
On eût dit et redit qu'il était trop tard.

La fin.

Toujours ces questions qui n'en finissent pas, sans quoi je cesserai de rire, et même qu'il ne faille s'en abstenir, il convient de les oublier.
Non sans peine, car certains sont trop préoccupés, mais sans gêne car je ne me soucie pas de leur préoccupations.

Le chiffre.

Le nombre de fois qu'on en use sans s'en rendre compte s'exprime autant par lui-même, qu'il devient nécessaire de se demander si l'oubli réel de ce qui pourrait être essentiel à ce qu'il convient de maitriser n'est pas ce qui les domine.